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Le chercheur associé du GRIP Vincent Eiffling a été interviewé par RFI, suite à la démission d’Hesamodin Ashena, un proche du président iranien.

 

 

 

Le Soir en ligne a publié le 4 mai une Carte blanche signée par 15 organisations de la société civile, dont le GRIP. Retrouvez la Carte blanche en ligne.

Alors que la Belgique prend la présidence des discussions internationales sur les « systèmes d’armes létales autonomes », 15 organisations appellent à une réflexion sur les implications humaines de ces armes et à les bannir de l’arsenal.

Les robots tueurs, ou « systèmes d’armes létales autonomes » dans le jargon officiel de l’ONU, sont des armes censées sélectionner, attaquer et tuer des cibles sans aucun contrôle humain. De telles armes n’existent pas encore aujourd’hui. Mais la rapidité des progrès technologiques et les recherches menées par certaines superpuissances militaires concernant le potentiel de ces armes indiquent que ce n’est qu’une question de temps avant que ces armes deviennent opérationnelles.

@Reuters

Ceci est problématique à plusieurs titres. Comment un robot pourrait-il respecter le droit international humanitaire ? Et surtout, en ces temps de conflits asymétriques, comment pourrait-il distinguer les combattants de la population civile ? L’utilisation de robots tueurs pose également un problème juridique majeur : à qui incombera la responsabilité devant la loi si les choses tournent mal ? Plusieurs autres complications se profilent également à l’horizon : le développement de robots tueurs créerait une nouvelle forme de course aux armements ; le seuil à partir duquel les parties en conflit s’engagent dans la violence diminuerait ; la vitesse croissante de la guerre provoquerait d’inévitables accidents. Et que penser de l’utilisation potentielle de robots tueurs contre leurs propres populations par des régimes peu soucieux des droits humains ? C’est pourquoi 66 % des Belges ont indiqué dans un récent sondage qu’ils étaient contre l’utilisation de robots tueurs. Une grande majorité de répondants (67 %) a déclaré qu’il était totalement immoral de laisser la décision de la vie ou de la mort à une machine.

Faire machine arrière est encore possible

Il n’est heureusement pas trop tard pour arrêter cette évolution. Un traité international qui interdit les robots tueurs à titre préventif et assure un contrôle humain adéquat sur tous les autres systèmes d’armes doit être en mesure de garantir que la dignité humaine n’est pas compromise. C’est précisément en faveur de cela que plaide la Campagne contre les robots tueurs, une coalition internationale de 172 organisations réparties dans 65 pays, depuis 2012. La coalition est soutenue dans son appel par plus de 4.500 scientifiques, 26 lauréats du prix Nobel de la paix et le Secrétaire général de l’ONU.

Sous cette pression sociétale croissante, un groupe d’experts a été créé en 2014 au sein de la Convention des Nations unies sur certaines armes conventionnelles afin d’étudier ces systèmes d’armes. Les experts y discutent de la possibilité d’une interdiction internationale des robots tueurs. Pourtant, après plus de 6 ans, pratiquement aucun progrès n’a été réalisé. Des superpuissances militaires et des pays technologiquement forts ne veulent en effet rien savoir d’une interdiction et préfèrent donc s’en tenir à une déclaration d’intention politique. Pourtant, le soutien à une interdiction augmente et une majorité de la communauté internationale s’est déjà exprimée en faveur d’un traité.

La Belgique peut jouer un rôle important

Les choses bougent en Belgique aussi. Notre pays a en effet la réputation d’être un pionnier dans le domaine du désarmement humanitaire. Il a d’ailleurs été le premier pays au monde à interdire les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions et a donc une vraie réputation au niveau international. En 2018, le Parlement fédéral adoptait une résolution appelant le gouvernement à jouer un rôle actif dans le processus de négociation pour l’interdiction des robots tueurs. Et l’accord de coalition du gouvernement actuel stipule également que la Belgique « prendra l’initiative en vue d’arriver à un cadre réglementaire sur les systèmes des armes entièrement autonomes, en vue d’une interdiction internationale ». L’accord de coalition est également une première parmi les pays de l’Otan.

En avril, la Belgique a pris la présidence du groupe d’experts. La Belgique est donc dans une position cruciale pour relancer les discussions. C’est une occasion unique pour la diplomatie belge de travailler de manière ambitieuse à un traité international qui interdise les robots tueurs et assure un contrôle humain significatif sur les armes.

Notre appel

Nous appelons donc la ministre des Affaires étrangères à prendre exemple sur la réputation de pionnier de la Belgique dans le domaine du désarmement humanitaire. La Belgique ne doit accepter rien de moins dans le cadre de la Convention sur certaines armes conventionnelles qu’un mandat de négociation pour parvenir à un traité international. Il n’est pas encore trop tard, mais le temps presse. Plus que jamais, des actions concrètes et une percée diplomatique sont nécessaires si nous voulons protéger les générations futures des scénarios d’horreur.

Les armes entièrement autonomes sont moralement inacceptables et réduisent les décisions de vie ou de mort à un calcul algorithmique. En tant que société, nous ne pouvons pas accepter cela.

Signataires:

Agir pour la Paix, Amnesty International, BePax, CNAPD, CNCD-11.11.11, Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité (GRIP), Handicap International Belgique, Human Rights Watch (EU office), Liga voor Mensenrechten, Ligue des Droits Humains, Pax Christi Vlaanderen, Vrede vzw, Vredesactie, Vrouwenraad 11.11.11

Visionner ci-dessous ou télécharger à l’aide l’icone

Télécharger l’article du Soir.

Stan Brabant a été interviewé par la Deutsche Welle sur la nécessité de garder un contrôle humain sur les armes létales autonomes.

Voici le lien vers l’émission qui vient d’être mise en ligne: https://p.dw.com/p/3s8b6 où vous pouvez écouter l’interview.

Deutsche Welle
Logo Rtbf info

Dans le contexte des derniers affrontements dans la guerre israélo-palestinienne, Stan Brabant, directeur-adjoint, a été entendu au JT la RTBF ce 17 mai à 19h, au sujet des origines et de la fabrication des armes du Hamas. Ecoutez le reportage RTBF (2 min) et lisez l’article de Jean-François Herbecq avec Cl. Pineux, A. Didier et Gh. Kounda sur la réalité des forces en présence.

Si la visionneuse de PDF ne fonctionne pas nous vous conseillons de télécharger le PDF en cliquant ici:Télécharger l’article en pdf ou lire en PdfViewer ci-dessous

Jean-Marie Collin, chercheur associé au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) et porte-parole pour ICAN France a été interviewé par le journal La Croix, ce 19 mai, a sujet de la décision du gouvernement britannique d’augmenter son arsenal nucléaire.

« Le Royaume-Uni, État dépositaire du TNP, se voulait depuis une vingtaine d’années un laboratoire du désarmement nucléaire et s’était engagé à réduire progressivement son arsenal nucléaire pour parvenir au milieu de la décennie 2020 à un maximum de 180 ogivesson stock global étant aujourd’hui de 215 ogives », analyse Jean-Marie Collin, […] « Cette rupture sape la crédibilité du TNP déjà en crise en raison du manque d’implication des puissances nucléaires sur le pilier désarment. Si Londres modernise et développe son arsenal nucléaire, il sera très compliqué de critiquer les Chinois de faire la même chose, de demander à la Corée du Nord de renoncer à la bombe et d’empêcher l’Iran ou l’Arabie saoudite d’y accéder ».

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Fondé à Bruxelles en 1979, le GRIP est institut de recherche et d’information du public orientant ses travaux sur les questions de sécurité au sens large. Il a acquis une expertise reconnue sur les questions d’armement et de désarmement (production, réglementations et contrôle des transferts, non-prolifération), sur la prévention et la gestion des conflits (en particulier sur le continent africain et sur le maintien de la paix) et sur l’intégration européenne en matière de défense et de sécurité. En éclairant citoyens et décideurs sur des problèmes complexes, le GRIP entend contribuer à la diminution des tensions internationales et œuvrer en faveur de la prévention des conflits, du désarmement et de l’amélioration de la maîtrise des armements.

Télécharger l’annonce en pdf ou lire en PdfViewer ci-dessous

Profil

Le/la responsable des services administratifs et financiers assure, sous l’autorité du directeur, la gestion financière, administrative, logistique et des ressources humaines. II/elle coordonne et supervise le travail de l’équipe administrative et comptable, communique toutes les informations utiles à l’équipe, identifie les situations problématiques, propose des solutions et les relaie à la Direction. Il met en œuvre des procédures de contrôle interne et en assure le suivi. Il/elle participe à l’élaboration de la stratégie financière et coordonne les opérations de levée de fonds. D’autres fonctions supplémentaires pourront être identifiées à l’avenir en concertation avec l’employeur.

Mandats

  • Gestion des ressources humaines
  • Organiser, optimiser, piloter et assurer l’action opérationnelle des ressources humaines et son reporting
  • Initier la réflexion, établir les procédures et assister la Direction dans le recrutement et la sélection des employés, dans la gestion et le développement des compétences, les processus d’évaluation, la définition de fonction, le bien-être, le suivi d’indicateurs
  • Élaborer, mettre en place et gérer les plans de formations et de développement des compétences
  • Apporter du conseil interne, aux travailleurs, à la Direction et aux instances de décisions, sur les questions qui touchent la législation sociale du travail et concernant les domaines des ressources humaines (droit du travail, formation, recrutement, contrats de travail, rémunérations…)
  • Superviser et collaborer à la gestion administrative du personnel du GRIP (gestion des contrats, avenants, gestion payroll, absences pour maladie, pensions, )
  • Gérer les contacts avec le secrétariat social
  • Gérer les relations externes avec l’inspection du travail et la sécurité sociale, etc.
  • Finances
  • Superviser et coordonner le travail en lien avec la gestion financière de l’ASBL, à savoir : la comptabilité, la gestion des subsides et des autres recettes, le contrôle des achats et des investissements
  • Élaborer et veiller à la mise en œuvre et au respect des procédures financières internes
  • Collaborer à l’élaboration du budget annuel de l’ASBL, des projets et des investissements
  • Suivre la gestion financière (trésorerie, suivi des subsides)
  • Respecter les cadres règlementaires en vigueur
  • Établir avec le directeur le budget annuel de l’association
  • Établir avec la comptabilité diverses projections sur l’emploi en fonction des besoins
  • Assurer un suivi des coûts salariaux, des factures émises, des récupérations de créance, etc.
  • Assurer le suivi des tableaux de bord à présenter à la Direction et au CA
  • Conseiller et proposer des stratégies à la Direction
  • Gérer en collaboration avec la Direction les relations avec le réviseur externe et avec les différents organes de contrôle
  • Administration et logistique
  • Participer aux tâches administratives et superviser le personnel mobilisé par ces tâches
  • Communiquer toutes les informations utiles à l’équipe et à la Direction
  • Identifier les défis, proposer des solutions et les relayer à la Direction
  • Gérer les assurances

Compétences, expérience et atouts

  • Diplôme universitaire (Master en sciences économiques, en sciences de gestion, en sciences politiques et administratives) ou expérience équivalente
  • Expérience préalable dans une fonction en lien avec le poste (management, gestion de projet, gestion administrative et financière, comptabilité…)
  • Excellentes habiletés comptables (budgets, gestion de la trésorerie, planification…)
  • Maîtrise des logiciels de gestion financière et de comptabilité (donc Excel, WinBooks et autres)
  • Excellentes habiletés relationnelles, facilités à travailler en équipe et expérience de supervision du personnel
  • Sens de l’initiative, autonomie, discrétion et rigueur
  • Maîtrise des outils informatiques usuels (suite Office…)
  • Bonne compréhension des obligations fiscales des ASBL (ONSS, PP, TVA, dons, transparence financière)
  • Bonne compréhension des défis propres aux ASBL et/ou aux instituts de recherche
  • Capacités d’expression orale, de rédaction et de synthèse
  • Très bonne connaissance du français et de l’anglais (langues de travail), connaissance du néerlandais considérée comme un atout
  • Expériences dans la gestion des ASBL, en management participatif et/ou en gestion de projet sont considérées comme des atouts
  • Adhésion aux projets et aux options fondamentales du GRIP (voir grip.org) et engagements antérieurs compatibles avec la mission sociale du GRIP

Statut et traitement

Il s’agit d’un contrat de travail à temps plein à durée indéterminée. Le traitement est basé sur le barème A101 de la fonction publique bruxelloise. Le candidat ou la candidate doit satisfaire aux conditions ACS de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le poste de responsable des services administratifs et financiers est basé à Bruxelles. Il exige la volonté et la disponibilité à voyager. Ce besoin doit bien sûr être contrebalancé par la nécessité d’être présent au GRIP et de participer à ses activités, ainsi que par le besoin plus large d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Procédure

Envoyer une lettre de motivation et un curriculum vitae à l’attention de Yannick Quéau, Directeur du GRIP ASBL, par courriel à l’adresse suivante : admi@grip.org. La date limite de dépôt des candidatures est le 31 juillet 2021.

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