Extraction de terres rares à ciel ouvert, Baiyunebo, district minier de Baotou (Mongolie intérieure, Chine)

 Les « technologies vertes », de nombreux objets technologiques de la vie quotidienne, mais également le développement des systèmes d’armes sophistiqués, dépendent de 17 métaux tels que le néodyme ou le dysprosium, dits « terres rares », dont l’Union européenne – pas plus que les États-Unis ou le Japon – ne maitrisent la production et l’approvisionnement. La Chine détiendrait entre 20 et 30% des réserves mondiales connues de ces métaux mais, pratiquement seule à en exploiter l’extraction (dans des conditions écologiquement désastreuses), elle assure 97% de la production mondiale. Les quotas d’exportation imposés par la Chine obèrent le développement d’une « économie verte » mais également des capacités militaires. Quelle que soit l’issue du différend porté devant l’OMC, une réflexion à long terme s’impose.

 

pdf Terres rares : ombre chinoise sur notre « économie verte »

 

 

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