Le 16 mars 2021, le Premier ministre Boris Johnson a présenté la « Global Britain in a Competitive Age: The Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign Policy » (Revue intégrée de sécurité, de défense, de développement et de politique étrangère, RI). Ce document à visée politique, présente les moyens qui seront mis en œuvre (par exemple dans le domaine spatial, cyber, dans la zone indopacifique) au cours de la décennie pour « protéger notre peuple, notre patrie et notre démocratie », selon les mots du Premier ministre. L’annonce qui a retenu toutes les attentions est celle d’une augmentation de l’arsenal nucléaire. Une politique opposée à celle poursuivie depuis 2010. Le fait qu’un État doté, et dépositaire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), augmente son arsenal n’est pas anodin et confirme que la course aux armements est une réalité. Le régime de non-prolifération entre dans une phase de danger sans précédent à quelques mois (août) de sa 10e Conférence d’examen.

Crédit photo : LA(Phot) Will Haigh/MOD – Le HMS Victorious, un sous-marin de la classe Vanguard doté du missile Trident, quittant sa base de HMNB Clyde pour un exercice d’entraînement en 2013 (Wikipedia)

Cet éclairage exposera dans une première partie, la politique britannique de non-prolifération menée jusqu’en 2020, puis sa nouvelle politique de dissuasion, permettant ainsi de mieux comprendre les impacts négatifs sur le régime juridique global de non-prolifération nucléaire.

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