Crédit photo : Army Recognition. Turkey will launch hundreds of STM Kargu kamikaze drones in Syria and Libya. STM Kargu UAV (Picture source: STM)

Dans un Éclairage du GRIP publié en décembre dernier, nous passions en revue quatre armes « de plus en plus autonomes » ainsi que les raisons avancées pour demander un instrument juridiquement contraignant à propos de ces armes.

L’objectif de la présente Note d’analyse est d’aller plus loin en examinant les informations fournies par une demi-douzaine de producteurs d’armes autonomes, en particulier des munitions rôdeuses. C’est en effet parmi les munitions rôdeuses que nous avons observé certaines des armes « les plus autonomes », une d’entre elles étant même décrite par son producteur comme disposant du mode « entièrement autonome ».

Que disent exactement les producteurs de ces armes ? Et qu’en disent d’autres sources spécialisées ? Pouvons-nous estimer le moment où des armes « entièrement autonomes » seront opérationnelles ? Et comment préserver un contrôle humain sur les armes ? Voilà les questions auxquelles cette note tente de répondre.

Crédit photo : Army Recognition. Turkey will launch hundreds of STM Kargu kamikaze drones in Syria and Libya. STM Kargu UAV (Picture source: STM)

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Stan Brabant a été directeur-adjoint du GRIP en 2020-2021. Il est aujourd’hui chercheur en armement et chercheur associé au GRIP. Stan a longuement travaillé pour Handicap International. Au Cambodge et en Afghanistan d’abord, et ce au sein de programmes de déminage et de réduction des accidents causés par des mines et autres engins non-explosés. Il a ensuite conduit la recherche et le plaidoyer de l’organisation en matière d’armements. Il a fait partie du comité éditorial du Landmine and Cluster Munition Monitor et servi comme chercheur et coordinateur thématique. Il a également été à l’origine du processus d’interdiction des armes à sous-munitions en Belgique, le premier pays à interdire ces armes en février 2006. Il a ensuite accompagné le processus d’Oslo qui a conduit en 2008 à la Convention sur les armes à sous-munitions. Dans ce cadre, il a initié plusieurs projets de recherche sur l’impact humanitaire de ces armes et a lancé l’initiative Ban Advocates, un projet-pilote permettant la participation de personnes affectées par les armes à sous-munitions dans le processus diplomatique conduisant à leur interdiction. Il a ensuite rejoint les Nations Unies afin d’accompagner le Laos dans sa mise en œuvre de la Convention sur les armes à sous-munitions et sa présidence de la Première Conférence des Etats parties à la Convention.