Ceci est un appel aux dons, pour aider le GRIP à agir en faveur de l’interdiction des robots tueurs.
Chers lecteurs et lectrices,
Et si demain nous étions poursuivis par un essaim de robots tueurs ?
Ces machines meurtrières n’appartiendront bientôt plus à la science-fiction.
En effet, plusieurs États sont aujourd’hui lancés dans le développement d’armes de plus en plus capables de sélectionner et attaquer leur cible de manière totalement autonome.
Il est grand temps d’agir, car le moment où ces appareils seront opérationnels et utilisés contre des êtres humains approche à grands pas.
La caractéristique principale des robots tueurs est d’être programmés pour prendre eux-mêmes la décision de donner la mort. En dehors de tout contrôle humain !
Heureusement, un nombre croissant d’organisations et d’États du monde entier se mobilisent contre cette menace.
Et le GRIP entend jouer un rôle important dans cette mobilisation.
Credit: UN Photo/Evan Schneider
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Vos remarquables gestes solidaires en réponse à notre appel aux dons de ces derniers mois ont apporté une bulle d’oxygène au GRIP, mais hélas de courte durée.
Avec votre soutien renouvelé, voire régulier, nous aurons la possibilité de poursuivre nos travaux et de nous battre pour empêcher la prolifération de ces « tueurs froids » !
En effet, en plus de documenter depuis plusieurs années cette situation extrêmement alarmante, le GRIP a récemment rejoint la Campagne internationale contre les robots tueurs et plaide pour un traité d’interdiction (voir les publications ci-dessous).
Si nous redoublons d’efforts, les deux prochaines années pourraient s’avérer déterminantes pour voir le début de négociations internationales susceptibles d’aboutir à un tel traité.
Aidez-nous dans cette voie, faites-un don pour nous aider à obtenir l’interdiction des robots tueurs.
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Pour en savoir plus sur les robots tueurs (publications GRIP) :
- Robots tueurs : à quand un traité d’interdiction ? (Éclairage de Stan Brabant, directeur adjoint du GRIP, 22 décembre 2020)
- « La perte du contrôle humain sur les armes doit être proscrite » (Le Vif, 7 janvier 2021)
- Les robots tueurs arrivent : peut-on les laisser faire ? (RTBF Info, 1er janvier 2021)
- « Robots tueurs » : encadrement ou interdiction ? (Éclairage de Denis Jacqmin, ex-chercheur du GRIP, 13 novembre 2017)
En savoir plus sur la Campagne internationale contre les robots tueurs
Et les dangers que représentent les robots tueurs, illustrés dans cette vidéo, créée par la Campagne :
Légende photo : A view of a robot taking part in a press briefing held by the Campaign to Stop Killer Robots. The Campaign was formed in October 2012 and is a coalition of non-governmental organizations (NGOs) that is working to ban fully autonomous weapons and thereby retain meaningful human control over the use of force. Other participants were: Liz O’Sullivan, International Committee for Robot Arms Control; Mary Wareham, Coordinator for the Campaign to Stop Killer Robots; and Jody Williams, Nobel Peace laureate.
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Stan Brabant a été directeur-adjoint du GRIP en 2020-2021. Il est aujourd’hui chercheur en armement et chercheur associé au GRIP. Stan a longuement travaillé pour Handicap International. Au Cambodge et en Afghanistan d’abord, et ce au sein de programmes de déminage et de réduction des accidents causés par des mines et autres engins non-explosés. Il a ensuite conduit la recherche et le plaidoyer de l’organisation en matière d’armements. Il a fait partie du comité éditorial du Landmine and Cluster Munition Monitor et servi comme chercheur et coordinateur thématique. Il a également été à l’origine du processus d’interdiction des armes à sous-munitions en Belgique, le premier pays à interdire ces armes en février 2006. Il a ensuite accompagné le processus d’Oslo qui a conduit en 2008 à la Convention sur les armes à sous-munitions. Dans ce cadre, il a initié plusieurs projets de recherche sur l’impact humanitaire de ces armes et a lancé l’initiative Ban Advocates, un projet-pilote permettant la participation de personnes affectées par les armes à sous-munitions dans le processus diplomatique conduisant à leur interdiction. Il a ensuite rejoint les Nations Unies afin d’accompagner le Laos dans sa mise en œuvre de la Convention sur les armes à sous-munitions et sa présidence de la Première Conférence des Etats parties à la Convention.
