L’attaque du 11 avril dernier sur le site d’enrichissement d’uranium de Natanz constitue un nouvel épisode de la guerre de l’ombre entre l’Iran et Israël. Il survient au moment où l’Iran et les puissances impliquées dans la question nucléaire iranienne (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) reprennent à Vienne de nouvelles discussions sur le retour des États-Unis dans l’accord nommé JCPOA[1]. Dans ce contexte, les actions israéliennes viennent accroitre les tensions entre l’Iran et l’Occident et pourraient pousser Téhéran à intensifier davantage son chantage nucléaire, ce qui contribue à compliquer l’élaboration d’un compromis. L’objectif de cet éclairage est de présenter sommairement les multiples intérêts en jeu ainsi que les perceptions des différents acteurs face aux conséquences du possible renouveau du JCPOA. Une étude plus détaillée sur le sujet viendra prochainement compléter cette publication.

[1]. Joint Comprehensive Plan of Action : l’accord sur le nucléaire iranien conclu par l’Iran et le P5+1 à Vienne le 14 juillet 2015. Ce plan prévoit une série de limitations qualitatives et quantitatives temporaires aux activités nucléaires de l’Iran. Il a été avalisé par le Conseil de sécurité des Nations unies via la Résolution 2231 du 20 juillet 2015.

L’auteur

Chercheur associé au GRIP, Vincent Eiffling est doctorant en sciences politiques – relations internationales, à l’Université Catholique de Louvain (UCL – Belgique).

Crédit photo : Affiche de propagande du régime iranien
sur l’avenue Vali Asr à Téhéran. ©Vincent Eiffling

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