Crédit photo: inspection d'un Soukhoï SU-25 par le Président Issoufou (source: site de la présidence du Niger)

Pour le Niger, 2016 sera une année électorale. La première transition démocratique depuis le coup d’État du 18 février 2010 sera l’occasion pour le président Issoufou de présenter son bilan. Les résultats sont en demi-teinte pour ce pays qui a été forcé de réaliser de grands investissements dans la défense pour faire face aux crises libyenne, malienne et nigériane. En plus des menaces externes qui engendrent une insécurité intérieure, le Niger est confronté au risque posé par le développement de l’économie criminelle, en particulier dans ses confins sahariens. Enfin, l’opposition politique, affaiblie et fragmentée, pourrait fragiliser la tenue pacifique des élections dans une situation où les autorités ont misé davantage sur la politique étrangère au détriment de la situation intérieure.