Crédit photo: travailleur à 330 mètres de profondeur dans la mine d'or d'Obuasi au Ghana (source : Jonathan Ernst/Banque mondiale)

La montée en puissance des pays dits « émergents », de plus en plus gourmands en ressources naturelles, apparaît comme un facteur de questionnement et de transformation pour les relations qu’entretiennent l’Union européenne et ses membres, avec l’Afrique. Dans ce cadre, l’Union a développé dès 2008 une stratégie de sécurisation de ses approvisionnements en ressources naturelles : l’initiative « matières premières ». Produit d’un contexte marqué par une compétition en hausse autour des ressources africaines, cette initiative en est aussi victime. Face à des partenaires africains dont les options en termes commerciaux, politiques ou de coopération au développement se multiplient, l’Union y fait le choix d’une plus grande fermeté et cohérence dans la défense de ses intérêts, mais aussi celui – imposé par la conjoncture – de plus d’ouverture vis-à-vis des choix africains. Un message ambivalent qui pourrait représenter une réelle opportunité pour ses compétiteurs « émergents », en fonction de la réponse que lui apportera l’Afrique…

 

 

pdf L’initiative « matières premières » de l’Union européenne : quel impact sur les relations avec l’Afrique ?

 

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Bruno Hellendorff est chercheur associé au GRIP. Il a fait partie de l’équipe du GRIP de 2011 à 2018, où il a coordonné les activités du programme « Paix et sécurité en Asie-Pacifique » . Ses recherches ont principalement porté sur les enjeux stratégiques en Asie-Pacifique, les programmes de modernisation militaire asiatiques, l’industrie de défense et la politique étrangère de l’Indonésie.