Depuis le début de l’offensive russe sur le territoire ukrainien, le 24 février 2022, des bataillons tchétchènes sont présents sur le front. L’annonce de ce déploiement est l’objet d’une grande mise en scène : Ramzan Kadyrov, président de la République tchétchène, se trouve au milieu de la place principale de Grozny face à une dizaine de milliers de soldats vêtus de noir et armés[1]. Au moment où cette vidéo est relayée par les médias russes, les premières images attestant de la présence de troupes tchétchènes en Ukraine apparaissent sur les réseaux sociaux[2]. L’information est abondamment commentée dans les médias occidentaux qui s’empressent de qualifier cette mobilisation — et plus particulièrement celle des forces de sécurité de Kadyrov connues comme les « Kadyrovtsy » — d’« arme psychologique » du Kremlin[3]. Le raccourci discursif repose sur une logique simple, voire simpliste : les combattants tchétchènes sont brutaux et incarnent la terreur ; Poutine les envoie donc en Ukraine pour instiller la peur parmi les Ukrainiens.

Ce texte entend permettre de mieux saisir le rôle que joue la mobilisation de l’imaginaire du combattant tchétchène dans le cadre de l’intervention militaire russe en Ukraine et dans récit qui est fait de cette guerre. S’il ne remet pas en cause le fait que le déploiement des Kadyrovtsy fait partie d’une action psychologique, la démarche suivie invite à nuancer dans le cas présent la portée de la notion d’arme psychologique.

Le texte procède en trois étapes. La première revient sur les références culturelles qui nourrissent l’imaginaire de violence et de terreur associé aux Tchétchènes. La deuxième s’intéresse à l’instrumentalisation de cet imaginaire dans le contexte de la guerre en Ukraine et aux difficultés rencontrées par le Kremlin dans ce domaine. La troisième étape met en confrontation l’imaginaire tchétchène avec les difficultés rencontrées par les Kadyrovtsy en Ukraine au long des dix premiers mois de guerre. L’ensemble permet de relativiser l’effet psychologique de la mobilisation de troupes tchétchènes tant les dissonances sont importantes entre le mythe et les observations sur le terrain.

Aux sources d’un certain imaginaire tchétchène fait de terreur et de violence

L’imaginaire tchétchène, présent dans les consciences et les discours, a une multitude d’origines. Que ce soit dans la littérature russe, sur les réseaux sociaux et sur les rings de mixed martial arts (MMA — sport de combat extrêmement violent, mêlant pugilat et lutte au corps à corps)[4], les notions de « terreur » et de « violence » sont si souvent associées au combattant tchétchène qu’elles occultent parfois toutes les autres caractéristiques culturelles pour livrer une caricature abusive d’un peuple dont la brutalité serait la principale caractéristique.

Les premières constructions de cette image apparaissent avec les écrits d’auteurs comme Alexandre Pouchkine (1799-1837) et Léon Tolstoï (1828-1910) à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle[5]. Le poète et l’écrivain passent tous deux plusieurs mois dans le Caucase et en reviennent avec leurs souvenirs, expériences et impressions qu’ils retranscrivent dans des textes qui deviendront des classiques de la littérature russe et qui contribueront à construire et consolider l’image du « Caucasien » d’abord en Russie, puis au-delà, attendu le rayonnement international des auteurs. Dans Le Prisonnier du Caucase (1821), poème de Pouchkine contant l’histoire d’un officier russe captif des Tchétchènes, ces deniers sont dépeints comme un peuple « montagnard », « raffermi par les combats », un « nid de bandits », et des gens « gorgés de pillage », aux cœurs et aux mœurs « rudes », « accoutumés de bonne heure aux batailles » trouvant la « paix monotone »[6]. Le Tchétchène célèbre la brutalité. Dans Hadji-Mourat (1912)[7], malgré la critique de l’impérialisme russe et de la guerre de conquête du Caucase qu’il juge illégitime, Tolstoï construit son récit autour d’un commandant rebelle dont les agissements sont, avant tout, motivés par la vengeance personnelle. Cette histoire, bien qu’ayant une dimension universelle, véhicule également une représentation sanguinaire du combattant tchétchène.

Ces références littéraires vont se décliner en des représentations populaires de personnage du combattant tchétchène qui vont contribuer à ancrer dans les consciences collectives (aussi bien russe que tchétchène, d’ailleurs) le mythe d’une nation de soldats caucasiens violents et cruels. Jusqu’au XXe siècle, le « texte caucasien » — expression utilisée pour désigner l’ensemble des écrits russes sur le Caucase et ses populations — va diffuser dans les pays de culture slave cette représentation orientée du peuple tchétchène. Comme l’indique l’auteure et journaliste Tara Isabella Burton, « le Caucase a été pour l’Empire russe ce que le Moyen-Orient était pour les Britanniques et les Français : une terre sauvage à dominer et un Autre romanesque »[8]. Cette représentation repose principalement sur un fantasme ou sur une perception stéréotypée et raciste du barbare à dominer, qui suscite à la fois de la fascination et de la répulsion de la part de l’étranger prétendument civilisé.

Cette représentation du Tchétchène est toujours présente dans l’imaginaire russophone et mondial. Bien qu’issue d’une logique coloniale russe, elle participe à définir l’image qu’une partie des Tchétchènes ont d’eux-mêmes, particulièrement le président Ramzan Kadyrov. Les surnoms dont ce dernier est affublé et qu’il revendique parfois sont évocateurs : il est « le nettoyeur de Poutine »[9] ou le « boucher de Tchétchénie »[10]. À l’instar de Vladimir Poutine, avec lequel il partage une incarnation viriliste, patriarcale voire masculiniste du pouvoir, Kadyrov cultive une image d’homme dur[11]. Sur les réseaux sociaux, il s’affiche avec des voitures de sport, des animaux sauvages (tigres, ours et requins), des armes, ou encore en entraîneur MMA. Il entretient une figure publique basée sur la glorification du luxe et de l’agressivité ainsi qu’une certaine idée de la « masculinité »[12].

Cette image se prolonge dans son mode d’action politique. À l’international, Ramzan Kadyrov est surtout connu pour la répression de ses opposants dont les membres de la communauté LGBTQIA+[13], ainsi que pour l’utilisation de la torture, des assassinats et des disparitions forcées[14]. Pour mener ces exactions, il se repose sur les forces de sécurité présidentielles, les Kadyrovtsy. Principalement composés d’anciens séparatistes, les Kadyrovtsy renforcent leur notoriété internationale à travers la violence dont ils font preuve lors de leur déploiement en Syrie et dans le Donbass[15]. Les médias francophones parlent alors des « terrifiantes milices tchétchènes »[16], à la « réputation sanguinaire »[17] et « brutale »[18], recourant à des méthodes « barbares »[19]. Les Kadyrovtsy sont assimilés à des « mercenaires », dans une acception du terme qui renvoie à l’appât du gain, un penchant prononcé pour la violence et une indifférence aux maux causés.

Pour partie au moins, le champ lexical mobilisé pour caractériser les Tchétchènes n’a que peu évolué depuis l’époque de Pouchkine. On retrouve dans la présentation des Kadyrovtsy l’héritage d’une représentation russe barbare se valorisant dans la brutalité.

L’exploitation contrariée de l’image du Tchétchène par le Kremlin

Poutine décide de mobiliser les Kadyrovtsy en Ukraine dès février 2022, soit dès le début du conflit. La démarche répond à une pluralité d’impératifs tant tactiques (renforcement des capacités déployées en théâtre) que politiques (besoin de Poutine de présenter un front uni face au pouvoir de Kiev et à ses alliés). Ceci dit, la communication du Kremlin montre que Poutine entend également instrumentaliser l’imaginaire tchétchène afin d’instiguer un sentiment de panique au sein de la population et des autorités ukrainiennes. Comme mentionné précédemment, la presse internationale s’est fait l’écho de cette ambition en qualifiant la mobilisation des Kadyrovtsy d’« arme psychologique ». Ce terme est utilisé pour désigner l’emploi de méthodes et de techniques de guerre visant à éveiller la peur chez l’adversaire, à lui faire penser qu’il est dans une position de faiblesse. Même si la capitulation semble être l’objectif à terme, une arme psychologique souhaite principalement créer un sentiment de doute pouvant conduire à une discorde au sein de la population résistante[20]. Toutes les guerres présentent une dimension psychologique. La propagande est d’ailleurs sans doute une des manifestations principales de l’enjeu psychologique dans une guerre. Elle implique une stratégie de communication devant permettre d’influencer l’opinion publique, la dissuader, la persuader et/ou la séduire au travers de tracts, d’images et de discours imposant un récit de la guerre, de sa légitimité et de son déroulement[21].

Le déploiement des Kadyrovtsy et la communication qui l’accompagne s’inscrivent dans cette logique. Au-delà de la mise en scène sur la place de Grozny, les forces de sécurité présidentielle tchétchènes ont en effet une fonction de propagande en Ukraine. Depuis le sol ukrainien, ils partagent sur les réseaux sociaux des images du front pour façonner un récit orienté de la guerre. Plusieurs vidéos publiées sur Télégram montrent les Kadyrovtsy en train de prier[22], hissant le drapeau tchétchène à Marioupol en signe de victoire[23], ou hurlant leur slogan « Ahkmat Sila »[24]. Leur communication s’articule autour de trois éléments : les Kadyrovtsy ne subissent aucune perte ; ils font face à une faible adversité et ils viennent en aide à une population ukrainienne qui les accueille en libérateurs. L’entourage de Kadyrov reprend lui aussi ce triptyque à son compte en adoptant un ton triomphant[25].

La surenchère de propagande tourne cependant parfois au burlesque. En témoigne une vidéo publiée en juillet 2022 sur la chaîne Télégram de Ramzan Kadyrov, où celui-ci se met en scène avec un sosie du président ukrainien[26]. À travers cette vidéo, où une fausse capitulation ukrainienne est signée, le dirigeant tchétchène apparait plus comme l’auteur d’un canular que comme un terrifiant chef de guerre dont on lui a attribué le statut au début du conflit. Kadyrov s’adresse dans une posture prophétique aux Tchétchènes, qui sont invités à ne percevoir l’évolution de la guerre qu’à travers les mots et les ambitions de leur président.

On voit ici poindre que la communication de Kadyrov vaut d’abord pour lui-même tandis qu’il est probable que le Kremlin ait pensé l’inclure, lui et son bras armé, dans une entreprise de propagande plus globale. La communication tchétchène commence même parfois à nuire au récit que Moscou tente d’imposer. Alors que le Kremlin présente son offensive du 24 février 2022 comme une « opération spéciale » prévenant un élargissement l’OTAN et motivée par un devoir d’assistance à des frères ukrainiens[27], Kadyrov n’hésite pas à parler de guerre de civilisation contre l’Occident et se dit prêt à « aller jusque Varsovie[28] ». Ces derniers mois, le président tchétchène a critiqué Poutine et les responsables militaires russes à plusieurs reprises, leur reprochant de ne pas aller assez vite et de ne pas frapper assez fort[29]. Si, comme mentionné précédemment, ces discours peuvent inciter à la peur, ils donnent également l’impression d’une dissension croissante au sein de la Fédération de Russie. Autrement dit, les prises de parole de Kadyrov nuisent aux tentatives du Kremlin d’imposer l’image d’une Russie forte et unie face à l’Ukraine.

Heureusement pour le Kremlin, les Kadyrovtsy et même la personne de Kadyrov ne sont cependant qu’un outil de propagande parmi d’autres. Chronologiquement, ce n’est d’ailleurs pas le premier outil à avoir été déployé par Moscou, qu’on a vu mobiliser rapidement les imaginaires liés à la puissance russe (dont la puissance nucléaire) ou une supposée communauté de destin qui lierait Ukrainiens et Russes. Une guerre psychologique ne peut que difficilement se fonder sur un seul élément. Dans le cas présent, c’est pour Moscou d’autant plus nécessaire que les Kadyrovtsy ont commencé à montrer des limites sur le terrain.

L’épreuve du terrain ou la mise en échec des Kadyrovtsy

L’intervention des troupes tchétchènes ne peut être uniquement analysée sous le prisme psychologique et de la propagande. Des objectifs pratiques leur avaient également été confiés, en particulier l’élimination du président Zelensky et du maire de Kiev, Vitali Klitschko[30]. Or, il est rapidement apparu que les Kadyrovtsy ne parviendraient pas à atteindre ces objectifs, la Russie n’étant pas parvenue à assiéger Kiev. Il s’agit d’un premier revers qui égratigne le mythe d’efficacité qui entoure les Kadyrovtsy même s’il leur reste celui de la brutalité[31].

Les informations émanant du terrain révèlent également que les Tchétchènes sont bien moins nombreux que les 70.000 hommes annoncés par Ramzan Kadyrov. Les chiffres disponibles font plutôt état de 12.000 Tchétchènes en février 2022, et de 3.000 à 10.000 soldats à l’heure actuelle[32]. De plus, selon Cerwyn Moore[33], professeur de Relations internationales à l’université de Birmingham, il ne s’agit pas des troupes élites qui seraient restées en Tchétchénie[34]. La majorité des soldats tchétchènes seraient en fait des citoyens endettés, contraints à rejoindre le front. Il s’agirait donc, principalement, d’hommes peu entrainés et inexpérimentés, finissant par être utilisés comme « chair à canon »[35] ou cantonnés à des rôles de maintenance[36]. Le rôle effectif des soldats tchétchènes est donc loin de celui fantasmé à l’annonce de leur déploiement.

On note par ailleurs que les Kadyrovtsy eux-mêmes ne possèdent pas l’expérience du type de conflit qui se déroule en Ukraine[37]. Ils sont habitués à maintenir l’ordre et à agir dans un contexte contre-insurrectionnel au sein d’une population pauvre, face à des ennemis mal ou peu armés. En Ukraine, ils font face à une armée partiellement aguerrie par la lutte dans le Donbass depuis 2014, appuyée par une structure étatique et équipée d’une large palette de matériel militaire issu des stocks des armées de l’OTAN. Sur un mode conventionnel, les Kadyrovtsy ne peuvent rivaliser efficacement avec les forces ukrainiennes et leur faible impact opérationnel n’est pas nécessairement surprenant.

De plus, les Tchétchènes se situeraient désormais loin des lignes de front et endosseraient principalement un rôle de « blogueurs » de la guerre[38]. De ce fait, ils finissent par faire l’objet de moqueries de la part des observateurs occidentaux. Cet éloignement du front est notamment dû aux maladresses dans leur communication, qui ont conduit à des pertes humaines et matérielles. À titre d’illustration, peu après le début de l’invasion, la divulgation de photographies montrant un convoi près de la ville de Hostomel dans la périphérie nord-ouest de Kiev permet aux Ukrainiens de tendre une embuscade qui coutera la vie à 70 soldats du 141e régiment motorisé tchétchène[39]. Parmi les victimes se trouverait le général Magomed Tushayev, considéré comme un des bras droits de Kadyrov[40].

In fine, le contraste entre les discours triomphants du clan Kadyrov et l’implication de ses hommes sur le front met en évidence un certain échec des Kadyrovtsy.

Conclusion. Dissonance et effet boomerang

Le discours qualifiant le déploiement des Kadyrovtsy en Ukraine de recours à une « arme psychologique » mérite d’être nuancé. S’il est probable que la Russie entendait exploiter la réputation de violence qui entoure les forces de sécurité du président Kadyrov, il est important de s’interroger sur les racines de cette image ainsi que sur les limites concrètes rencontrées par les Tchétchènes sur le terrain. Il faut également avoir conscience que les nombreux articles parus dans les médias suivant l’annonce de l’arrivée des Kadyrovtsy sur le sol ukrainien contribuent eux aussi à l’élaboration d’une action psychologique. Parler des « terrifiantes milices tchétchènes » c’est, d’une certaine façon, aussi participer à l’effet de terreur en nourrissant une forme de psychose collective.

La dynamique enclenchée n’a cependant pas joué en faveur du Kremlin. D’une part, des dissensions sont apparues entre la communication de Kadyrov et celle de Poutine. D’autre part, le contraste entre les ambitions affichées au regard de la réputation d’efficacité des troupes tchétchènes et les résultats observés sur le terrain ont de quoi laisser perplexe. La dissonance est majeure.

En outre, la communication autour de l’imaginaire du combattant tchétchène et de sa mobilisation en temps de guerre par une armée d’envahisseurs a engendré un effet boomerang. Elle a en effet permis aux Ukrainiens et à leurs alliés, en retournant un discours fondé sur mythe, de façonner un agresseur violent dépourvu de scrupules. Ramzan Kadyrov et ses forces spéciales ont mis en place une communication qui incarne ce à quoi l’Occident prétend s’opposer : la loi du plus fort et sa brutalité. Ils contribuent, par contraste, à raffermir l’aura de justice et de légitimité que l’Ukraine et ses alliés aiment présenter.

Auteur

Johann Lemaire est assistant de recherche au GRIP et étudiant en dernière année de Master de relations internationales à l’Université libre de Bruxelles (ULB). 

[1]. « Guerre en Ukraine : la Tchétchénie envoie des combattants pour aider la Russie », France 24 sur YouTube, 28 février 2022, min. 3m10.

[2]. STEWART Will, MATTHEWS Chris, ALEXANDER Harriet, « Chechen special forces ‘hunters’ are unleashed in Ukraine to detain or kill Kyiv officials – and are given ‘decks of cards’ with photographs of their targets », DailyMail, 25 février 2022.

[3]. Voir notamment CAMPANA Aurélie, « Les Tchétchènes en Ukraine : l’arme psychologique de Poutine pourrait se retourner contre lui », La Tribune, 18 mars 2022 ; DE SEZE Cécile, « Guerre en Ukraine : les combattants tchétchènes, armes psychologiques de la Russie », L’Express, 5 mars 2022 ; FRESARD Jules, « Guerre en Ukraine : ce que l’on sait des “Kadyrovtsy”, ces milices tchétchènes réputées pour leur violence », BFMTV, 2 mars 2022 ; POLGE Benjamin, « Guerre en Ukraine : qui sont les “Kadyrovtsy”, les très violentes troupes tchétchènes ? », Midi Libre, 5 mars 2022 ; HOFMANN Pauline, « Guerre en Ukraine : pourquoi les soldats tchétchènes font ils trembler les Ukrainiens ? », Le Soir, 21 mars 2022 ; DE LA ROCHE SAINT-ANDRE Elsa, GOUTHIERE Florian, « Que sait-on de la présence des troupes tchétchènes de Kadyrov en Ukraine ? », Libération, 1er mars 2022.

[4]. PROTHERO Mitchell, « ‘My MMA Gym Will Be Empty’: Chechens Head to Ukraine to Fight Kadyrov», Vice, 2 mars 2022.

[5]. GERY Catherine, « L’Autre caucasien dans la littérature russe, de Pouchkine à Makanine », L’Altérité-Séminaire du musée du quai Branly, mars 2016, Paris, France.

[6]. POUCHKINE Alexandre, Le Prisonnier du Caucase, Paris, Téchener, 1861, p. 39-45.

[7]. TOLSTOÏ Léon, Hajdi-Mourat, Paris, Galimard, 1896.

[8]. BURTON Tara Isabella, « The Other Orientalism: Colonialism in the Caucasus », Daily Jstor, 28 mars 2016.

[9]. REMY Philomène, « Kadyrov, le nettoyeur de Poutine », BFM TV, 23 novembre 2022.

[10]. PEY Buck, « Ramzan Kadyrov, the Chechen “butcher” arrives at the Ukrainian front to help Putin», Hardwood Paroxysme, 15 mars 2022.

[11]. POTTIE Violette, « Guerre en Ukraine : une résultante de la masculinité toxique », Institut du Genre en géopolitique, 15 juillet 2022.

[12]. AUBIN Lukas, « Être fort comme un Tchétchène. Sport, islam et politique sous Ramzan Kadyrov », Revue du Crieur, 2021/2, n° 19, p. 92-119.

[13]. Amnesty International, « Vladimir Poutine donne carte blanche à la Tchétchénie pour persécuter les personnes LGBTI », Amnesty.org, 17 janvier 2019.

[14]. Conseil de l’Europe, « Les atteintes aux droits de l’homme en Tchétchénie devraient faire l’objet d’une enquête, et non d’une dissimulation », Déclaration officielle, 18 mars 2021.

[15]. HAUER Neil, « Putin Has a New Secret Weapon in Syria: Chechens», Foreign Policy, 4 mai 2017.

[16]. DE SAINT AIGNAN Alexandre, « Guerre en Ukraine : milices tchétchènes, mercenaires syriens… Qui sont ces combattants ? », RTL, 15 mars 2022.

[17]. FRESARD Jules, « Guerre en Ukraine : Ce que l’on sait des ‘Kadyrovtsy’, ces milices tchétchènes réputées pour leur violence », BFMTV, 2 mars 2022.

[18]. LEFÈVRE Muriel, « Ukraine: groupe Wagner et Kadyrovtsy, ces milices brutales au service de Poutine », Le Vif, 7 mars 2022.

[19]. POLGE Benjamin, « Guerre en Ukraine : qui sont les “Kadyrovtsy”, les très violentes troupes tchétchènes ? », Midi Libre, 5 mars 2022.

[20]. D’après la définition de l’encyclopédie en ligne Britannica.

[21]. GERE François, « Chapitre Premier – Situation de l’arme psychologique », dans « La Guerre Psychologique », Economica, 1997, p. 13-23.

[22]. ERSHAD Alijani, « Was this photo of Chechen leader Kadyrov praying in a petrol station taken in Ukraine? », France 24, 1er avril 2022 ; « Chechen fighters pray Salah before invading Ukraine for Russia», 5PillarsYouTube, 6 mars 2022.

[23]. COUPAU Léa, « Guerre en Ukraine : à Marioupol, les Tchétchènes fanfaronnent », TFI Infos, 22 avril 2022.

[24]. Akmat-sila ! [cri de ralliement tchétchène qui veut dire littéralement « Akhmad c’est la force » en hommage à Ahkmad Kadyrov, père de Ramzan Kadyrov et ancien président tchétchène].

[25]. MUSTAFFA Munira, « The Kadyrovtsy: Putin’s Force Multiplier or Propaganda Tool? », New Lines Institute for strategy and policy, 4 mars 2022.

[26]. TERVE Claire, « Ukraine : Le président tchétchène Kadyrov se moque de Zelensky et met en scène sa capitulation », Huffington Post, 5 juillet 2022.

[27]. RANDRIANARIMANANA Philipe, « Comment Poutine justifie l’invasion de l’Ukraine », TV5 Monde, 8 mars 2022.

[28]. CAMPISTRON Marie, « ‘S’attaquer à la Pologne reviendrait à s’attaquer à l’Otan’ : après l’Ukraine, Varsovie à son tour dans le viseur de la Russie ? », Le Parisien, 28 mai 2022.

[29]. SICARD Stéphane, « Guerre en Ukraine : Héros de la nation cet été, viré samedi… Qui est le général russe Alexander Lapin qui laisse le terrain libre aux bouchers Kadyrov et Prigozhin? », L’Indépendant, 30 octobre 2022.

[30]. FRESARD Jules, « Guerre en Ukraine : Ce que l’on sait des ”Kadyrovtsy”, ces milices tchétchènes réputées pour leur violence », BFMTV, 2 mars 2022.

[31]. BIDUN Vasil, « The kadyrovites in Ukraine: war crimes and the whereabouts of the Chechen occupiers », Slidstvo.Info, 12 mars 2022.

[32]. REMY Philomène, « Kadyrov, le nettoyeur de Poutine », BFM TV, 23 novembre 2022.

[33]. KEATING Josué, « Ramzan Kadyrov is a top Putin foot soldier. Now he wants a nuclear strike and a ‘great jihad’ against Ukraine », GRID, 8 novembre 2022.

[34]. KEATING Josué, ibidem.

[35]. GRAHAM-HARRISON Emma, « Chechnya’s losses in Ukraine may be leader Ramzan Kadyrov’s undoing », The Guardian, 22 mars 2022.

[36]. KEATING Josué, loc cit.

[37]. Ibidem.

[38]. Ibidem.

[39]. MUSTAFFA Munira, « The Kadyrovtsy: Putin’s Force Multiplier or Propaganda Tool? », New Lines Institute for strategy and policy, 4 mars 2022.

[40]. DE LA ROCHE SAINT-ANDRE Elsa, « La mort du général tchétchène Magomed Tushaev, bras droit de Kadyrov, a-t-elle été prouvée ? », Libération, 24 mars 2022.

Crédit photo : Chechen troops on the Russian side in Donbass, June 2022, Wikimedia Commons via Youtube – © Gennadiy Dubovoy

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