Photo MINUSMA/Marco Dormino(le lien est externe). Après une formation par les personnels d'UNMAS, la Compagnie cambodgienne de déminage quitte l'aéroport de Bamako pour son déploiement à Gao (mai 2014).

Depuis le début des années 90, les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est s’impliquent de manière croissante dans les opérations de paix des Nations unies. Trois des pays de la sous-région (le Cambodge, le Laos, et le Vietnam) sont des États membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), et deux autres (Corée du Sud, Thaïlande) y sont observateurs. Cette présence au sein de la Francophonie les rend davantage ouverts à l’inclusion d’une composante francophone dans la formation de leurs troupes. Cela pourrait en faire des contributeurs de choix aux opérations de paix déployées dans les pays africains francophones, à l’heure où les missions onusiennes peinent à trouver des troupes qui allient à la fois les capacités techniques et les compétences linguistiques nécessaires pour répondre à leurs besoins. La maitrise du français est pourtant une dimension essentielle pour la réussite de la mission.

L’étude proposée par Solène Jomier et Emmanuelle Carton dresse un portrait d’ensemble de la contribution aux OP onusiennes des cinq pays identifiés, afin de mieux comprendre les moteurs de leur implication, de recenser leurs capacités techniques spécifiques, et d’identifier les synergies possibles avec les pays hôtes des trois grandes missions déployées en Afrique francophone ; ou, le cas échéant, les obstacles à la coopération entre ces acteurs.

La présente note a été réalisée avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Un webinaire de présentation de cette note sera organisé le 13 juillet prochain.  Pour plus d’informations/s’inscrire, rendez-vous sur notre page événement dédiée.