Crédit photo: BalkanInsight - De droite à gauche : Fatmir Limaj, vice-premier ministre; Kadri Veseli, président du parlement; Ramush Haradinaj, Premier ministre; et (à droite de Federica Mogherini) Hashim Thaçi, président du Kosovo. Les quatre principaux dirigeants actuels du Kosovo réunis sur cette photo sont également suspects de trafic d’organes.

Le 24 mars 2019 marquera le vingtième anniversaire du début des frappes aériennes de l’OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie. L’intervention, selon le discours officiel, était censée « prévenir une catastrophe humanitaire » ou d’« arrêter un génocide » contre la population albanaise du Kosovo. Pourtant, la situation a empiré pendant les semaines de bombardements, qui auraient plutôt déclenché que prévenu la « catastrophe humanitaire » annoncée.

Vingt ans plus tard, comment se dessine la situation dans la région ? Quel est le statut actuel du Kosovo et sa place dans les relations régionales et internationales, alors que les relations avec Belgrade, qui ne reconnait pas l’indépendance de sa province méridionale, semblent au plus bas ? Comment se caractérise la situation aux plans économique, politique et social ?  Enfin, quelles sont ses perspectives d’avenir, à l’heure où l’UE perd de sa force d’attraction et d’influence dans les Balkans ?

Les médias en parlent

  • Cette Note d’Analyse a été publiée en néerlandais par l’association Vrede, en avril dernier :