Crédit photo: National Guard of Mexico with dogs, auteur: Notimex (Wikimedia Commons)

En dépit de sa volonté d’initier une politique sécuritaire en rupture avec la stratégie de militarisation de ses prédécesseurs, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a été confronté à l’ampleur de la violence structurelle au niveau national, rendant impossible le retrait des forces armées des rues mexicaines depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Ainsi, lors des trois premières années de son mandat, il s’est appuyé sur les éléments de l’armée non seulement pour gérer la sécurité publique, mais aussi pour accomplir des tâches normalement effectuées par des institutions ou des entreprises civiles. Cette Note d’analyse aborde les paradoxes de la « rupture sécuritaire » proposée par le gouvernement d’AMLO, porteuse de risques démocratiques, d’une dépendance accrue à l’égard de l’armée et d’un ascendant des militaires sur le pouvoir civil.

Crédit photo: National Guard of Mexico with dogs, auteur: Notimex (Wikimedia Commons)

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