
Les commémorations du 75e bombardement nucléaire des villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki (6 et 9 août 1945) rendent hommage aux centaines de milliers de victimes civiles. Elles alertent sur le risque, toujours présent, d’une utilisation volontaire ou accidentelle d’armes nucléaires. Un risque amplifié par des informations en provenance de la Maison-Blanche sur la possible réalisation d’un essai nucléaire et une attitude de plus en plus hostile au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Toute réalisation d’un essai nucléaire par un État doté, au sens du traité sur la non-prolifération, porte en lui le risque d’une spirale négative pour le régime de non-prolifération et de désarmement nucléaire…
Jean-Marie Collin est un consultant indépendant sur les questions de défense et de sécurité internationale, avec une expertise plus particulière dans les domaines du contrôle des armements, de la dissuasion nucléaire, de la non-prolifération et du désarmement nucléaire, ce qui lui a permis de participer à l’ensemble du processus (2010/2017) dit de "l’initiative humanitaire" et de négociation du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. L’Arctique est aussi l'une de ses autres aires de recherches.
Il est également expert/porte-parole pour ICAN France, branche française de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, organisation prix Nobel de la paix 2017 et chercheur associé auprès du GRIP. Il intervient également dans des établissements d’enseignement supérieur.
Auteur de nombreux articles et livres, son dernier livre "L’illusion nucléaire : la face cachée de la bombe atomique" (co-auteur avec P. Quilès, M. Drain) a été publié en mai 2018. On peut retrouver ses analyses sur son blog Défense - Géopolitique de la revue Alternatives Economiques.