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La conférence qui s’est déroulée vendredi 2 octobre dernier a réuni une cinquantaine de participants. Vous pouvez retrouver ici les différentes interventions enregistrées (sur Facebook), celle de Georges Berghezan (GRIP) en particulier, ici.

Cette année la RDC célèbre 60 ans après l’indépendance. En dépit des récentes élections qui ont permis une passation récente du pouvoir politique, la partie Est de ce pays reste dans une recrudescence de l’insécurité.

Quelles en sont les causes et les raisons ? Peut-on parler des revendications politiques ? d’une tentative de balkanisation ? d’une occupation ? Comment cerner la réalité sur terrain ?

Intervenants :

  • Georges Berghezan, expert au Grip, tentera d’expliquer les contours de la crise qui ne cesse toujours pas.
  • Many Madika, chargé de programme Grands-lacs à la « Koepel van de vlaamse noord-zuidbeweging – 11.11.11 » nous parlera de l’importance de la société civile au niveau régional pour la paix dans les Grands lacs.

A la demande du groupe des Volontaires de la Commission Justice et Paix Brabant Wallon, cette conférence est organisée afin de décortiquer, échanger sur le sujet de la « sécurité en RDC en particulier dans l’Est de la RD Congo ». Ce débat citoyen permettra de répondre à des questions diverses comme : La paix est-elle un luxe ? Qu’est-ce qui nourrit cette guerre ? Est-il possible d’espérer la paix dans cette partie du monde ?

Ces interventions seront suivies d’un débat qui sera modéré par Patrick Balemba (Justice et Paix).

Infos pratiques

  • Date : le vendredi 2 octobre 2020, de 19h à 21h30.
  • Lieu : Forum St Michel : Boulevard Saint-Michel 24, 1040 Bruxelles
  • Gratuit
  • Inscription sur le site de Justice & Paix

Retrouvez ici les dernières publications du GRIP sur la RDC 

Le chercheur du GRIP Michel Luntumbue a accordé une interview à la Deutsche Welle consacrée au 10e anniversaire du Rapport Mapping sur les violences commises entre mars 1993 et juin 2003 en RDC.

Cette interview a débouché sur un évènement-ACTUALITE.CD (média congolais), un « Webinaire de l’info » intitulé « 10 ans après la publication du Rapport Mapping, où en est-on?

Avec les invités de Wendy Bashi (Deutsche Welle) : André Lite Asebea, Ministre des droits humains ; Nick Elebe, juriste et directeur-pays d’Osisa ; Michel Luntumbue, (chercheur au GRIP) ; Patient Ligodi, reporter basé en RDC ; Jimmy Kande, mouvement citoyen.

Le webinaire se trouve sur Youtube

Crédit photo : MONUSCO/Abel Kavanagh

La plateforme WING – War is not a Game, composée de WAPA, Justice & Paix, du GRIP et de la Croix-Rouge de Belgique, lance une pétition pour que le sort des enfants soldats reste une priorité humanitaire à l’agenda du Conseil de sécurité des Nations unies au-delà du mandat de la Belgique en tant que membre non permanent…

  • Les signatures seront remises à la nouvelle ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès le 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant.
  • Signez directement la pétition, partagez-la autour de vous et aidez-nous à atteindre l’objectif des 5 000 signatures !
  • Retrouvez toutes nos publications sur la thématique des enfants-soldats

À la veille d’un nouveau déploiement militaire de quatre avions de chasse F-16 belges en Irak et en Syrie, 11 organisations belges et internationales de la société civile* prient instamment le gouvernement belge de prendre des mesures urgentes pour améliorer sa transparence et sa responsabilité en ce qui concerne les éventuelles victimes civiles.

Le 1er octobre 2020, la Belgique enverra quatre F-16 en Irak et dans le nord-est de la Syrie pour participer à l’Opération « Inherent Resolve », visant à combattre le groupe terroriste État islamique, pour une période de 12 mois.

Le pays le moins transparent

Selon le groupe de surveillance international Airwars, la Belgique s’est révélée l’un des pays les moins transparents de la Coalition internationale contre l’État islamique et il n’existe aucun mécanisme de responsabilisation vis-à-vis des victimes civiles potentielles. C’est la raison pour laquelle onze organisations belges et internationales ont instamment prié le gouvernement belge une amélioration immédiate de son bilan à cet égard.

Dans une lettre envoyée au ministre de la Défense, Philippe Goffin, le 21 septembre 2020, elles ont invité le gouvernement à prendre plusieurs mesures concrètes, à savoir :

  1. Publier la date exacte et le lieu précis de tous les raids aériens belges effectués dans le cadre de la lutte contre l’État islamique ;
  2. Publier les résultats de toutes les enquêtes sur les victimes civiles – y compris les données, la localisation, les cibles et le nombre de victimes civiles des actions militaires ;
  3. Collaborer avec les parties extérieures, y compris des ONG, en élaborant des normes relatives aux critères minimaux auxquels doivent répondre les plaintes extérieures concernant des victimes civiles afin que le ministère de la Défense puisse les évaluer ;
  4. Introduire ou soutenir un mécanisme permettant aux victimes potentielles des bombardements de la Coalition de se manifester et de faire part de leurs préoccupations ;

Appel parlementaire

Les organisations belges et internationales ne sont pas les seules à demander au gouvernement d’afficher d’une plus grande transparence sur le déploiement des F-16 en Irak et en Syrie. Dans une motion adoptée le 25 juin 2020, le Parlement belge a demandé au gouvernement de faire preuve d’une « transparence maximale » sur les victimes civiles potentielles, tout en demandant également de « garantir une coopération et un échange actifs avec les groupes de surveillance et les organisations de défense des droits de l’Homme extérieurs ».

Les organisations signataires prient le gouvernement belge de tenir compte de cet appel parlementaire et sont prêtes à collaborer activement et de manière constructive pour améliorer le bilan de la Belgique en matière de transparence et de responsabilité. « La Belgique devrait suivre l’exemple d’autres alliés de la coalition, comme les États-Unis et les Pays-Bas, qui ont amélioré leurs rapports sur les actions militaires et tout dommage civil associé à ces actions. S’il y a des victimes civiles, le ministère belge de la Défense doit en assumer la responsabilité » a déclaré Dmytro Chupryna, directeur adjoint d’Airwars. Et les 11 organisations de renchérir : « Cette déclaration collective exhorte l’armée belge à améliorer la transparence et la responsabilité de ses actions militaires, afin que les répercussions sur les populations locales ne soient jamais cachées au public ».

Lisez ou téléchargez la lettre complète adressée au ministre Goffin en pdf ci-dessous.

CONTACT PRESSE

English: Dmytro Chupryna (Airwars)
dmytrochupryna@airwars.org +44 (0)794 340 6957

Dutch: Ludo De Brabander (Vrede vzw)
ludo@vrede.be  +32 (0)473 516 462

French: Stan Brabant (GRIP)
s.brabant@grip.org +32 (0)483 36 31 29

* 11.11.11, Agir pour la Paix, Airwars, Amnesty International Belgique, CNAPD, GRIP, Humanité & Inclusion, Oxfam Belgique, Pax Christi Flandres, Vredesactie et Vrede vzw.

Crédit photo : Dutch Ministry of Defence

Retrouvez la lettre d’information de septembre 2020 de l’Observatoire Boutros-Ghali, laquelle vise à rendre compte de l’évolution des doctrines, des pratiques et débats sur les questions relatives au maintien de la paix, et à la participation des pays francophones à ces dernières.

Pour la recevoir chaque mois, il suffit de vous inscrire à notre liste de diffusion. Vous pouvez également consulter sur notre site nos précédentes lettres d’information.

Au menu de cette lettre d’information :

NOUVELLES DE L’OBSERVATOIRE

  • Nouvelle publication – Challenges with Security Force Assistance in Niger: Understanding Local Context and Aligning Interests

FOCUS

  • Journée internationale de la paix : « façonner la paix ensemble »
  • 75e session de l’Assemblée générale de l’ONU

VEILLE INSTITUTIONNELLE

  • ONU
  • MINUSMA
  • MONUSCO
  • MINUSCA

PUBLICATIONS

  • Sélection de publications sur le thème du maintien de la paix

POSTES À POURVOIR

Audrey Lebel, journaliste indépendante qui a réalisé l’enquête « Armes, France terre d’accueil » et Stan Brabant, spécialiste des questions d’armement, participeront  le 10 octobre à une table ronde intitulée « Armes, le nerf de la guerre » lors du prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre

Stan Brabant, directeur adjoint du GRIP, a été interviewé par Arnaud Jouve (RFI), dans le cadre d’un article consacré à la circulation des armes dans le monde et au Traité sur le commerce des armes.

« C’est un traité essentiel qui est assez jeune, qui est entré en vigueur de manière parfois un peu inégale. Car il y a des pays qui jouent le jeu et qui sont un peu des exemples comme les pays nordiques, les Pays-Bas et puis des pays qui ne jouent pas le jeu, et là je pense notamment à la France, à la partie francophone de la Belgique, à l’Italie ». Concernant les États-Unis qui sont signataires* du traité sur le commerce des armes, mais qui ne l’ont pas encore ratifié, selon Stan Brabant « il y a clairement sous l’administration Trump des volumes d’exportation d’armes vers l’Arabie saoudite qui sont très importants, alors que l’on sait que les armes qui sont aujourd’hui envoyées à un pays comme l’Arabie saoudite sont très fortement susceptibles d’être utilisées dans le conflit au Yémen, avec des conséquences gravissimes en termes de violation du droit international humanitaire. Donc là, il y a encore vraiment un problème d’application ce traité. Ce traité est excellent, du point de vue du droit c’est vraiment une avancée très forte, mais au niveau de sa mise en œuvre, il y a vraiment encore du travail ».

*Le GRIP souligne que le président Trump a en fait décidé « d’annuler » la signature des États-Unis en avril 2019. Quelques mois plus tard, son administration faisait parvenir une lettre au Secrétaire-Général des Nations unies pour signifier que les États-Unis ne souhaitaient pas devenir partie au Traité et ne considéraient par conséquent ne faire l’objet d’aucune obligation découlant de leur signature en 2013.

Retrouvez l’article en ligne ou en pdf.

Crédit photo : Seized firearms.jpg – Wikimedia Commons

Cette interview fait suite à la publication de l’Éclairage du GRIP de Maria Camello « Traité sur le commerce des armes : le défi de la transparence lors de la 6e conférence des États parties« 

En vue du très prochain scrutin présidentiel aux États-Unis, Bernard Adam, fondateur et ancien directeur du GRIP, a publié dans La Libre, un article mettant en perspective la politique américaine en cas de victoire du candidat démocrate Joe Biden. Lire l’article en ligne ou en pdf.

 

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