Niger Soldiers conduct a simulated mounted patrol during exercise Flintlock in Agadez, Niger, April 18, 2018. (U.S. Army Photo by Pfc Eric Holman)

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l’assistance aux forces de sécurité (AFS) dans les États fragiles a fortement augmenté dans le but de professionnaliser les forces de sécurité, d’empêcher les organisations extrémistes violentes (OEV) d’exploiter la fragilité des États et, dans les cas où cela n’a pas réussi, de combattre ces derniers. Dans le même temps, depuis la fin des années 1990, le profil des pays contributeurs aux opérations de paix de l’ONU (OP) a connu une évolution : les États occidentaux stables et riches, fournisseurs de troupes, ont été remplacés par des États fragiles et plus pauvres. Ce changement, lié notamment aux échecs des OP en Somalie et Rwanda au début des années 1990, ainsi qu’à la volonté des acteurs régionaux de se réapproprier la gestion des crises sur le continent, a également motivé une augmentation des offres d’assistance militaire aux nouveaux contributeurs de troupes…

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