L’entrée en vigueur, en 1997, de la Convention sur les armes chimiques (CAC) a instauré un régime de contrôle et de désarmement efficace et exemplaire en regard des autres régimes de contrôle de l’armement non conventionnel.
Depuis lors, les pays ayant reconnu la détention d’armes chimiques, se sont engagés à détruire leurs stocks sous le contrôle de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Toutefois, les deux principaux pays concernés, les États-Unis et la Russie, peinent à respecter le calendrier imposé étant donné l’étendue de leurs arsenaux.
Enfin, depuis quelques années, l’émergence de la menace terroriste et les implications militaires du développement des biotechnologies ont souligné l’importance pour les États parties de continuer à renforcer le régime de contrôle de l’armement chimique afin que celui-ci remplisse son objectif de l’éradication totale de ces armes.
Contrôle de l’interdiction des armes chimiques : un état des lieux
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Cédric Poitevin est chercheur associé au GRIP. Il a été chef de projet « Armes légères et transferts d’armes » et directeur adjoint du GRIP.
Ses recherches ont porté sur la prolifération des armes légères et de petit calibre et de leurs munitions ainsi que sur les transferts d’armements conventionnels. Il a étudié plus particulièrement le contrôle des transferts internationaux, le contrôle de l’utilisation finale, le courtage, les trafics ainsi que le marquage et traçage des armes. Il a une connaissance étendue des dynamiques nationales et régionales et des initiatives pour contrôler les armes légères en Afrique subsaharienne, particulièrement en Afrique centrale et Afrique de l’Ouest. Il travaille également sur les réglementations européennes de contrôle des exportations d’armements et leur mise en oeuvre par les Etats membres.