Trois évènements tragiques survenus au cours de ce mois de mars 2010 et ayant impliqué chacun des armes à feu rappellent la nécessité de continuer à travailler en faveur d’un meilleur contrôle de ces armes en circulation en Belgique. Celles-ci sont encore trop nombreuses dans notre pays.

Les armes à feu étant disponibles aussi bien sur le marché légal que sur le marché illégal, comme l’ont prouvé les récents démantèlements de réseaux illicites à Bruxelles, il est important d’agir à deux niveaux. Premièrement, il faut continuer à renforcer le cadre légal de l’acquisition et de la détention d’armes à feu en revenant sur la voie empruntée en 2006 avec la loi dite «Onkelinkx», que des modifications introduites par la loi du 25 juillet 2008 ont affaibli, et en conformité avec la Directive européenne sur l’acquisition et la détention d’armes à feu.

Deuxièmement, il faut poursuivre la lutte contre les trafics d’armes, notamment par le biais d’une meilleure traçabilité des armes fabriquées et importées en Belgique et à laquelle le Registre central des armes contribuera une fois qu’il sera opérationnel. Il serait également judicieux de réinstaurer le groupe interdépartemental de coordination de la lutte contre les trafics d’armes. Ce groupe, qui réunissait tous les services concernés (justice, police, douanes…), ne s’est plus réuni depuis le début des années 2000.

 

Télécharger le PDF :

 

pdf La présidence belge de l’Union européenne face à la lutte contre les trafics d’armes