Crédit photo: Mission d'observation électorale des Nations unies au Burundi

Alors que le processus électoral de 2015 promettait d’être un test pour la consolidation de la démocratie burundaise, la situation de crise actuelle fait craindre une déshérence des principes issus de l’accord d’Arusha. Ce dernier avait posé les jalons d’une sortie de la guerre civile, par la mise en place d’un modèle consociatif de partage du pouvoir. Censé garantir la paix par le dépassement des antagonismes, ce modèle est aujourd’hui menacé par les dégradations intervenues ces dernières années et l’impasse politique actuelle née de la nouvelle candidature de Pierre Nkurunziza à la présidence du pays.