Crédit photo : Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso (source : aouaga.com/photographe A.O)

La présente réflexion analyse les enjeux de la réforme de l’armée au Burkina Faso, deux ans après la fin du régime de Blaise Compaoré. Cette réforme s’inscrit dans le processus de changement impulsé par l’insurrection d’octobre 2014. La stabilité du nouveau pouvoir dirigé par le président Roch Kaboré et la résilience du pays à la menace terroriste constituent les principaux enjeux. De par sa portée, et malgré les changements qu’elle a suscités, la réforme n’induit pas encore un changement de paradigme sur la politique de défense.

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SAIDOU Abdoul Karim : Docteur en science politique, Enseignant-chercheur à l’Université Ouaga 2, chargé de programme à l’Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la Gouvernance et le Développement (IGD), membre du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), chercheur associé au Groupe de recherche et d’informations sur la paix et la sécurité (GRIP), ancien membre de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) 2015, membre de la Commission constitutionnelle (2016).