« Arms Races and Conferences: Asia’s Naval Build-Ups through the Lens of History » est un article publié par B. Hellendorff et T. Kellner (chercheur interne et chercheur associé) dans la rubrique Newsbrief du Royal United Services Institute (RUSI). ​

En voici le résumé (anglais et français). L’entièreté de l’article peut-être téléchargé ci-dessous.

Over the last two decades, the rise of China and its quest for status on the international stage has resulted in profound changes to the global balance of power, constituting a source of considerable anxiety in many countries. With Beijing investing heavily in the modernisation and development of its military, especially in the maritime domain, uncertainty over its aims and ambitions has become an existential question for some of its neighbours. Japan, South Korea, Taiwan, Vietnam and the Philippines have much at stake in the face of a rising China beefing up its potential for coercion in this domain. These and other countries in East, Southeast and even South Asia have displayed great creativity in implementing hedging strategies, cautiously welcoming Washington’s rebalancing towards Asia, while also nurturing ambitions of their own.

As the American author Mark Twain once commented, ‘History doesn’t repeat itself, but it does rhyme’. In the first half of the twentieth century, the rising power of Asia was Japan, whose push for great-power status exacerbated tensions across the region and beyond. Then, defence of the status quo prompted US President Warren G Harding to convene a conference on the limitation of armaments in the region – the Washington Conference – between November 1921 and February 1922.

Au cours des deux dernières décennies, la montée de la Chine et sa quête de statut sur ​​la scène internationale a donné lieu à des changements considérables dans l’équilibre mondial du pouvoir, source de profonde inquiétude dans de nombreux pays. Les investissements massifs Pékin dans la modernisation et le développement de son armée, en particulier dans le domaine maritime, l’incertitude quant à ses objectifs et ambitions est devenue une question existentielle pour certains de ses voisins. Les enjeux sont élevés pour le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, le Vietnam et les Philippines face à une Chine émergente renforçant son potentiel de coercition dans ce domaine. Ces pays ainsi que d’autres en Asie de l’Est, du Sud-Est et même du Sud ont affiché une grande créativité dans la mise en œuvre de stratégies de couverture, accueillant avec un enthousiasme le fait que Washington se penche à nouveau vers l’Asie, tout en nourrissant des ambitions propres.

Comme l’écrivit un jour l’auteur américain Mark Twain, « L’Histoire ne se répète pas, mais elle rime ». Dans la première moitié du XXe siècle, la puissance montante de l’Asie était le Japon, dont la recherche du statut de grande puissance a exacerbé les tensions dans la région et au-delà. Ensuite, la défense du status quo a incité le président américain Warren G. Harding à convoquer une conférence sur la limitation des armements dans la région – la Conférence de Washington – entre novembre 1921 et février 1922.

« This article was originally published in RUSI Newsbrief (Vol. 34, No. 2, March 2014 – Article publié à l’origine dans  RUSI Newsbrief (Vol. 34, n° 2, mars 2014), https://www.rusi.org/publications/newsbrief/ref:A53316E0475B12/#.UzF71s7…« 

 

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