En déclenchant les hostilités le 7 août 2008, le président géorgien Saakashvili semble avoir effectué un bien mauvais calcul. Car les armements fournis par Israël, l’Ukraine et plusieurs pays de l’OTAN n’ont pas fait le poids face à la puissance de feu russe. Fortement dépendant de Moscou sur plusieurs plans, l’Occident n’a aucun intérêt à ce que la crise s’envenime. Il devrait dès lors renoncer à ses vieux mythes hérités de la Guerre froide, cesser sa politique d’encerclement de la Russie et promouvoir une véritable coopération.

 

pdf Après le conflit géorgien : une indispensable coopération entre la Russie et l’Occident

 

 

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Georges Berghezan était chercheur de 2000 à 2022.Après avoir travaillé au GRIP durant les années 1980, Georges Berghezan y est revenu au début des années 2000. Il concentre depuis ses activités sur les nombreux conflits « post-guerre froide », particulièrement en Afrique subsaharienne, et sur les outils servant à les mener, les armes légères et de petit calibre, dont l’utilisation et les transferts commencent seulement à être quelque peu réglementés. C’est donc autour de ces deux problématiques – Afrique et armes légères – que Georges Berghezan menait la plupart de ses activités.